« Benoît Guillou mène une enquête sans précédent sur la question du pardon », Edgar Morin (extrait 4e de couverture).
« Le pardon peut-il être politique et peut-il être durable ? Telles sont les questions qu’aborde avec lucidité et courage un livre qui a pour vertu de refuser la tentation de l’irénisme sans pourtant exclure la possibilité d’un épuisement de la vengeance, sous les auspices du pardon », Luc Boltanski, Le Monde des livres, 19 décembre 2014.
« Le livre de Benoît Guillou prend appui à la fois sur des enquêtes de terrain, une recherche documentaire efficace, une attention constante aux travaux théoriques classiques consacrés au thème du pardon, mais aussi sur une attention experte aux textes de théologiens chrétiens. Enfin, il tire parti des recherches et débats de la sociologie pragmatique », Claudine Vidal, La vie des idées, 25 mai 2015.
S’appuyant sur plusieurs séjours au Rwanda, l’auteur parvient à reconstituer dans un langage clair des scènes de pardon en laissant le plus possible la parole aux acteurs, qu’il s’agisse des victimes ou des auteurs de massacres. Le village de Musha, où se déroule le plus gros de l’enquête, permet de restituer une histoire locale des massacres puis d’apprécier la portée du pardon auprès d’une population.
S’il existe une littérature abondante en philosophie et en théologie sur le thème du pardon, cette enquête sociologique représente un travail inédit et original. C’est en effet la première fois que ce sujet est traité sur la base d’entretiens particulièrement riches et d’une documentation souvent méconnue.